Interview de Abdel Rahmane DRIAI
Posté le 31/12/2017
Bonjour Abdel, peux-tu te présenter ?
Bonjour à toutes et à tous, mon nom est DRIAI Abdel Rahmane, j’ai 28ans et je viens de Roubaix dans le 59. J’ai la carte professionnelle qui me permet de travailler dans la sécurité privée mais en ce moment je suis employé de magasin chez Action. Alors, concernant mon palmarès, il n’est pas aussi chargé que certains mais je vais vous le partager.
- 2 fois médaillé de bronze aux championnats de France de lutte gréco romaine (2014 et 2015)
- 1 fois médaille de bronze aux championnats d’Algérie de lutte gréco romaine (2015)
- Vice-champion de l’Open de Belgique en lutte libre (2015)
- 2 ème au tournoi international de Saarbrücken en lutte gréco romaine (Allemagne en 2015)
- Champion de France de Jiu-jitsu brésilien FFL ceinture bleue
Par quel sport de combat as-tu commencé et à quel âge ?
Alors, peu de gens le savent mais j’ai commencé par la boxe anglaise à l’âge de 13 ans mais, comme j’étais asthmatique à cet âge, je ne pouvais pas suivre les entraînements comme les autres. A l’âge de 15 ans, mon asthme a disparu et j’ai voulu faire du foot avec des amis de l’époque avant de commencer la lutte à l’âge de 19 ans. Depuis, je n'ai jamais lâché l'entraînement et enfin commencé le JJB en 2016 chez Patrice DELABY à l’ASC 59.
Pourquoi t’es-tu tourné vers le MMA ?
Alors moi, c’est tout à fait par hasard que je me suis lancé dans le MMA car à l’époque, en 2015, je voulais tout miser sur la lutte et intégrer l’équipe nationale d’Algérie pour pouvoir faire les jeux olympiques mais après ma blessure au genou en 2016, j’ai mis mes rêves de côté et j’ai commencé le grappling et le JJB. Puis, je suis devenu un peu plus complet je me suis dit pourquoi pas tenter ma chance.
Peux-tu nous décrire une journée type ?
Je n’ai pas réellement de journée type étant donné que je travaille à côté. Du coup, je dois m’organiser même si j’ai réussi à adapter les horaires de travail pour pouvoir m’entraîner tous les soirs mais c’est très difficile après une journée de travail de faire 2 entraînements par jour…
Comment répartis-tu tes entraînements sur une semaine ? Ça représente combien d’heures ?
Tout dépend de la période de l’année, si je prépare une compétition ou un combat et là, bien entendu je vais m’entraîner plus. Mais, en général, je m’entraîne du lundi au vendredi 2h par jour donc ça équivaut à 10h d'entraînement par semaine.
Sur un combat comme au WWFC, comment gères-tu les derniers jours sur place ?
Alors, durant tous les combats, c’est la même opération. J’ai la chance d’être accompagné à chaque fight par mon manager GIOM Peltier de la Bulgarian Top Team qui fait un travail titanesque pour ses combattants et je ne pourrais jamais assez le remercier de m’avoir fait confiance car étant débutant, je ne m’imaginais pas travailler avec un taulier du game car il taffe pas beaucoup avec les français. Il travaille surtout avec de gros morceaux comme Malik MERAD ou Tony JOHNSON pour ne citer qu'eux, vous avez juste à regarder leur Sherdog (carte d’identité du combattant où tous les combats pro sont référencés) et vous comprendrez ce que veut dire le mot «Puissance».
Et avant de rentrer dans la cage ?
Se mettre au calme après un bon échauffement, se rappeler d'où on vient et pourquoi on est là et surtout pour qui…
Ton meilleur souvenir sportif et celui que tu voudrais ne pas avoir vécu ?
Pas vraiment de meilleur souvenir mais au vu de mon palmarès vous pouvez deviner que 2015 restera sans doute ma meilleure année en terme de titre même si l'année 2017 a aussi été très très fructueuse.
Comment envisages-tu ton futur ?
Ce que j’envisage, si Dieu me le permet, c’est de pouvoir continuer à m’entraîner et à prendre du plaisir. Pour la suite, tout est écrit donc on patiente et, comme on dit, le travail finit toujours par payer.